Bon vlà mon premier One Shot, et la première fic issue de ma série. Pour expliquation, je vais faire toute une série de fic basé sur Karen qui revient dans le passé pour sauver sa famille. Ici, vous avez un petit one Shot en rapport et l'apparition d'un petit personnage que seule quelque une connaisse et qui aura une petite présentation quand on me le demandera (ou dans la prohaine fic je sais pas encore.) Enfin, vous vous en fichez, ce que vous voulez c'est la fic alors bonne lecture et comme d'hab', j'attend vos commentaire.
PS : C'est un peu (voir pas mal) noir, ça reflète l'état d'esprit de Karen à son arriver à notre époque. Vlà je me tait maintenant et je vous laisse déguster.
Une Vie Bien Longue
Ah quoi bon ?! A quoi bon vivre cette vie ! Si la seule chose qu’on gagne à la fin, c’est la mort !
Tout va bien pour nous à la naissance. On est entouré, chouchouté. « Ho mais qu’elle magnifique bébé », s’exclame une sage-femme en nous toilettant avant de nous donner à notre mère.
Ensuite, on passe des nuits entières dans les bras de nos parents qui nous bercent pour nous faire arrêter de pleurer. On rencontre des tas de gens, notre famille, nous dit-on ! Et les amis de notre famille. On est adoré et cajolé par tout le monde.
Puis on grandi. On apprend à marcher et à parler, toujours sous les rires et les baisers de ceux qu’on aime par nature.
Puis on grandi encore - en fait, c’est ça la vie, grandir et découvrir un monde plus grand, plus différents, et plus effrayant que le précédent. On grandi et on découvre « les autres », nos propres amis, nos pires ennemis, et tout les autres, ceux qu’on ne croise qu’une fois et ceux qu’on rencontre tous les jours sans jamais faire attention à eux et sans chercher à les connaître. On fait fasse à toutes ces nouveautés et on relève la tête car on est entouré de ceux qu’on aime.
Et un jour tout s’écroule ; On perd ses amis, sa famille ; ils partent tous un à un. Ceux qu’on croyait à nos côtés pour toujours disparaissent à jamais et on se retrouve seul. Désespérément triste et seul. Alors on fait un vœu. On émet un seul souhait, mais ce vœu est tellement puissant. « Je veux revenir en arrière. Je veux pouvoir vivre ma vie, être heureuse à nouveau et garder ce bonheur pendant des années et des années. Mais ce souhait, pourtant si fort, ne trouve jamais de réponse, ce vœu pourtant hurler si fort pour que le monde entier le connaisse, est ignoré de tous, entendu par personne. Alors on finit seul dans son coin. Au fond d’un lit ou part terre, et on rend son dernier souffle tout en sachant que personne ne le saura jamais, parce que personne ne s’inquiète de savoir ce que l’on devient.
En dix ans, j’ai déjà vécu tous ça ! Et dans un sens, on peut dire que je l’ai rendu mon dernier souffle, le jour où la dernière personne présente à mes côtés m’a été arrachée, je suis morte. Mais j’ai eu de la chance, mon dernier vœu a été entendu. Mon dernier souhait a été exaucer. Et je vais tous faire pour l’avoir mon bonheur car même si je ne le mérite pas, ma famille le mérite. Et nous voir heureux moi et Victor, c’est tous ce qui les combles de bonheur. Je le sais, ils me l’ont dit il y a quelques années. Ou plutôt, ils me le diront dans quelques années. Car pour le moment, je ne suis pas encore née.
Fin (du moins, pour le moment)