Tu aurais du me dire.

J’entre dans ma chambre et m’allonge sur mon lit en pensant à toi. Toi dont c’est l’anniversaire aujourd’hui et qui n’es pas là pour le fêter. On a décider de le faire quand même parce que même si physiquement tu n’es plus là, tu es dans notre cœur à tout les trois et tu nous accompagne toujours à chaque mission, durant chaque moment difficile. Tu es toujours prêt de nous.



Je relève la tête surpris en entendant cette phrase. Je ne sais pas pourquoi mais cette phrase à l’air de venir de toi. J’écoute plus attentivement et entend une musique suivit de paroles. C’est étrange, en entendant ses paroles j’ai l’impression de t’entendre toi. Que c’est toi qui me dit que j’aurais du te le dire. Et je sais de quoi tu veux parler si c’est toi qui me le dit.



C’est vrai j’aurais dût te le dire. Te dire c’est mot qui avait tant envie de sortir mais qui restait caché. J’aurais dût te les dire dans un murmure ou dans un cri vital. A l’écrit peut être bien. J’aurais du te dire ce secret. Tu m’aurais peut être rejeté, ou peut être que tu aurais rougit et que tu aurais été gêner de cette révélation mais j’aurais dût te le dire et peut être aurions nous eu un avenir ensemble.



J’aurais dût prendre mon courage à deux mains et te le dire. Te dire ce qui était si simple à dire au premier abord mais qui se révélait être un véritable défis. J’aurais du te le dire avant que le vent n’emporte l’opportunité de te le dire. Avant qu’il ne soit trop tard et qu’il t’emporte toi aussi. J’aurais dût oser. Oser faire la chose qui me faisait le plus peur au monde. Oser te dire mes sentiments.



Maintenant je pleure, je TE pleure. Je pleure mes regrets, mes peines. Mes regrets de na pas te l’avoir dit. Toute a peine parce qu’aujourd’hui tu n’es plus auprès de moi. J’aurais du te dire la promesse que je m’était faite te concernant. Celle d’être toujours à tes côtés si tu me l’avait demandé. Si je te l’avait dit, aujourd’hui je ne pleurerait pas de mes regrets.



J’aurais du oser te révélé mes sentiments et nous délivrer de se jeu dans lequel ont était enfermé. Le jeu du silence, le jeu du « Tu n’es que ma meilleure amie et rien de plus ». j’aurais dût nous libérer de se silence si pesant et qui sait, nous permettre de vivre une belle histoire.



J’aurais dût être un homme et arrêter de fuir la réalité avant que le vent n’emporte nos dernières chances. J’aurais du prendre mon courage à deux mains et te révéler se si lourd secret de mes sentiments. Maintenant le vent t’as emporter toi aussi et moi je suis seul à jamais.



Et si tu m’avais aimé ? Et si tu m’avais aimé et que cette amour avait disparut peu à peu à force de ne rien se dire ? si mes chances de t’avoir à mes côtés avait disparut à force de craindre ta réponse. Pourrais-je me pardonner de t’avoir perdu par stupidité ? Pourrais-je me permettre de t’avoir perdu par peur de te dire la vérité plus que par ta mort ?



La chanson se termina et la musique s’adoucie pour aller decrescendo. Je leva les yeux et je te vit. La devant moi, me souriant. Puis ton image devint flou et disparut pour être remplacer par le mur qui se trouvait derrière toi. Ce mur si fade, si inintéressant. Puis je vit quelque chose briller sur se mur. Je regarda mieux et je fit l’écran de ma radio. Elle était allumé et un homme annonça la fin de la chanson que je venait d’entendre. C’était juste la radio. Mais elle m’avait donner un message important. Te dire mes sentiments.
Je me leva et ouvrit le tiroir de la commode. J’en sortit une photo que je regarda. La photo nous représentait souriant. Souriant et enlacé. Je me rappelle que ce jour là, on jouait à se chercher et à se faire des petits bisous dans le cou. On s’amusait bien sûr mais on savait tout les deux que ce jeu n’était pas aussi innocent qu’il en avait l’air. Les bisous c’était fait un peu plus appuyer à chaque fois mais on avait arrêtez avant que ça ne dérape trop. Encore par peur de ce qui pourrait arriver. Je te regarda. Ton visage, ton si beau visage.
C’était Shalimar qui nous avait photographié. Son petit frère et sa meilleure amie enlacé. Ensuite elle me l’avait donner en me disant de te dire ce que je ressentait avant qu’il ne soit trop tard. Si seulement je l‘avait écouter. Si seulement je n’avait pas été aussi stupide pour avoir peur de te le dire.

« Je t’aime. »

Je reposa la photo et essuya la larme qui coulait sur ma joue puis je me dirigea vers la porte. Je la referma après avoir une ultime fois prononcer c’est mots.

« Je t’aime Emma. »

Fin